Longtemps délaissé au profit des zones commerciales de périphérie, le commerce de proximité retrouve peu à peu le devant la scène et est aujourd’hui fréquenté par 62% des français (source IFLS).
Tendance du commerce : pourquoi la proximité a-t-elle la côte ?
Commerce de Proximité rime avec rapidité et praticité
D’un côté, les géants de la grande distribution se livrent une guerre des prix sans merci, de l’autre, le commerce de proximité affiche sans complexe des tarifs 10 à 15% plus élevés en moyenne et aurait, selon Kantar Worldpanel, gagner pas moins de 10 points de taux de pénétration en 5 ans.
Malgré la crise, le critère de prix semble donc moins primordial qu’il ne pourrait paraître de prime abord. Pratique et rapide, le magasin de proximité est une tendance du commerce actuel car il répond aux principales attentes du consommateur pour ses courses de quotidienneté et ses besoins courants. Il est facile d’accès, à taille humaine et propose souvent des horaires d’ouverture élargis. Il complète également bien l’offre croissante du drive, en devenant un circuit complémentaire et d’appoint, notamment pour ce qui concerne les produits frais.
Une tendance du commerce qui répond aux nouveaux enjeux de société
Les besoins croissants d’une population française vieillissante, les enjeux de développement durable (consommation de produits plus naturels, plus locaux et moins industriels / limitation des déplacements en voiture), la recherche de lien social… sont autant de facteurs qui contribuent au regain d’intérêt que connait, aujourd’hui, le commerce de proximité.
Tendance du commerce : les grands groupes voient dans la proximité un modèle pour demain, mais pas partout !
Nouveau mode de vie et de consommation des français, nouveaux enjeux de société…, les géants de la grande distribution s’adaptent et développent désormais des concepts basés sur la proximité, à l’instar du groupe Auchan avec A2Pas, pour n’en citer qu’un. Carrefour et Casino, quant à eux, se sont mis sur ce créneau depuis de nombreuses années, mais renforcent leurs stratégies de développement de petites surfaces. Il s’agit aujourd’hui pour les grands groupes, comme pour l’ensemble des acteurs du commerce de proximité, de dépasser l’image vieillotte « d’épicerie de dépannage » en proposant des offres réellement adaptées aux besoins des populations locales.
Toutefois, si de nombreux experts se disent très optimistes quant à l’avenir du commerce de proximité, une récente étude de l’IRI « La proxi : un format du passé en format d’avenir ? » appelle à la prudence. Elle dénonce « les propos parfois exagérés sur la très forte dynamique du format », tout en relevant des indicateurs relativement encourageants pour le secteur. Selon l’auteur, Jacques Dupré, il faut bien différencier la proximité en milieu urbain, qui tend à se développer, de celle en milieu rural, dont l’avenir est bien plus incertain et où « De nombreux magasins sont en grande difficulté et ne font que survivre… leur fermeture est vécue comme un risque majeur de mort du village ».
Quels que soient le secteur d’activité et l’emplacement géographique envisagés, il est essentiel de mesurer l’attractivité d’un point de vente et son potentiel, avant son ouverture bien entendu, mais aussi tout au long de sa vie. Il ne s’agit pas de piloter son activité sur de grandes tendances, mais sur ses propres indicateurs, les seuls qui soient réellement fiables.
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Cette tendance semble se généraliser à beaucoup de pays. Nous vivons cela chez nous à Tigzirt
C’est explicite bien présenté. Normalement peut enlever les freins des actes d’achats.problème comment basculer du virtuel vers le réel en termes d’achats.