Il y a encore quelques années, on avait coutume de penser que n’importe qui pouvait vendre n’importe quoi à un acheteur. Mais aujourd’hui, avec la concurrence qui s’est développée et la facilité qu’a le client de se procurer ce qu’il veut en temps voulu, on ne peut plus s’improviser vendeur. Cet article a pour objectif de vous faire voir les compétences professionnelles d’un vendeur, et surtout comment devenir un bon vendeur en magasin.
Quels sont les tâches d’un bon vendeur ?
Le rôle d’un vendeur en magasin ne tient pas seulement à ses capacités à écouler la marchandise. A vrai dire, ses tâches se diversifient en fonction du type de magasin dans lequel il se trouve. Si vendre est l’essentiel de cette tâche, connaître la marchandise à vendre est un impératif. Quel est réellement le rôle du vendeur en magasin, et quels sont les devoirs qui sont les siens vis-à-vis de la clientèle et de sa fonction ?
Connaître la marchandise
C’est le pilier de tout vendeur. Il est inconcevable que le client soit plus informé que lui sur le produit qu’il propose à l’achat. Le vendeur en magasin doit non seulement connaître le produit, mais aussi la marque qui le fabrique, pour pouvoir en vanter les mérites et les avantages auprès des clients dubitatifs. Ceci est d’autant plus important pour le vendeur qu’il suffit au client de se brancher sur son smartphone pour obtenir les informations dont il a besoin.
Pouvoir donner de bons conseils
Connaître le produit qu’il propose sous-entend qu’il doit être en mesure de prodiguer aux clients des conseils qui lui seront utiles dans l’usage du produit dont il fait l’acquisition. Des conseils techniques et qui lui serviront aussi à prolonger la vie de son matériel.
Le contact avec les produits en rayons
Il n’est pas forcément induit que le vendeur soit en contact direct avec les produits qu’il vend. Cet aspect varie en fonction du type de magasin dans lequel il exerce. Dans certains cas, le vendeur se contentera de vendre, mais dans d’autres, son rôle ira jusqu’au suivi des commandes. En d’autres termes, il se chargera de conduire un processus de vente en externe. L’approvisionnement entre parfois dans la catégorie des tâches qui lui sont confiées. Selon les boutiques, qu’il s’agisse d’un vendeur en magasin prêt-à-porter, il peut être chargé d’étiqueter les marchandises dans les rayons. C’est aussi une façon de le familiariser plus facilement avec ce qui est proposé à la clientèle.
La caisse
Le rôle d’un vendeur en magasin peut être aussi influencé par la taille de la boutique dans laquelle il travaille. En effet, si le magasin est petit, il est fort probable qu’il soit aussi chargé de la caisse.
Il faut dire, qu’à l’instar de la plupart des métiers, celui de vendeur en magasin exige aussi un minimum de la part de celui qui veut s’y mettre. Les exigences vont du potentiel physique à un minimum de cursus scolaire en passant par la maîtrise du cycle de vente.
Maîtriser son cycle de vente
Si la finalité du rôle du vendeur en magasin est de pouvoir vendre, cela ne se peut sans une certaine maîtrise du cycle de la vente. Il est question de réussir sa préparation personnelle à assumer le rôle par la maîtrise des produits à vendre d’un point de vue informatif, en soignant son look et en respirant la positivité. Il s’agit aussi de soigner l’accueil du client en étant attentionné et courtois. Ensuite, il faut savoir comment aborder le client, en essayant d’appréhender sa personnalité. Cela facilite le contact, vous n’allez pas vous heurter à lui.
En l’écoutant attentivement, vous serez à même de deviner ses besoins, même ceux non exprimés. Cette phase implique le fait de savoir présenter un produit à un client en avançant les côtés positifs. C’est ici que les informations glanés prennent toutes leurs importances. Le vendeur commercial en magasin doit savoir agencer les différents arguments pour ne pas donner l’impression de forcer le client à faire le choix qu’il lui présente. Il doit rester courtois et laisser l’initiative à son client. Evidemment, la finalité de tout ceci est la vente. Si elle est conclue c’est bien, mais dans le cas contraire, remercier le client pour sa visite et prendre connaissance de ses autres besoins en vue de susciter en lui le besoin de revenir est conseillé. Si la vente est conclue, la logique voudrait aussi que le vendeur fasse en sorte de fidéliser le client.
Ainsi se décline parfois la journée type d’un vendeur en magasin. Son rôle se trouve cimenté à ces différentes étapes de la vente qui est, dans le cas général, l’objectif ultime. Sans la vente, le poste de vendeur en magasin n’a pas sa raison d’être.
Les atouts d’un bon vendeur en boutique
On a presque envie de dire que n’importe qui ne peut devenir vendeur dans un magasin. Le contact avec les clients n’est pas toujours ce à quoi on s’attend. Les compétences d’un vendeur impliquent donc qu’il soit assez bien bâti mentalement pour affronter autant d’humeur différentes dans une seule journée, et au même endroit très souvent.
On précisera donc que les tâches du vendeur en magasin exigent de lui qu’il ait une capacité à apprendre au-dessus de la norme. Il n’a pas vraiment le temps de tout réaliser, il se doit d’être réactif et compréhensif vis-à-vis d’une clientèle qui, elle, quand elle ne sait pas ce qu’elle veut, l’exprime souvent mal. En d’autres termes, il faut avoir le sourire sincère et large jusqu’aux oreilles afin d’avoir un effet sur l’interlocuteur. Le vendeur de magasin doit aussi avoir la capacité d’éprouver de l’empathie. Il s’agit de pouvoir se mettre à la place du client pour le comprendre au niveau humain et émotionnel. Pour cela, il doit pouvoir faire preuve d’une écoute digne de celle d’un psychologue dont le but est avant tout de comprendre son patient.
Si toutes ces aptitudes sont déjà les vôtres, il en existe une qui n’est pas facile à obtenir : la patience. Quand bien même vous l’aurez en vous, sachez que la mise à l’épreuve peut la fragiliser. Votre potentiel à faire preuve de patience se décuplera au fil des années. Il ne peut en être autrement. Les clients ne sont pas toujours des individus qui comprennent le langage de la politesse. Et fortifier votre patience vous demandera de rester une personne humble, prête à accepter de se faire malmener pour rien. Que vous ayez raison ou non, la maxime selon laquelle le client est roi doit avoir plus de sens pour vous que pour n’importe qui d’autre.
Mais pour rester humble, il faut avoir une certaine confiance en soi. Être capable de comprendre et de satisfaire votre clientèle implique que vous soyez vous même confiant de vos compétences professionnelles en tant que vendeur. C’est le seul moyen pour ne pas perdre le contrôle, non seulement de vos émotions, mais aussi des tâches qui sont les vôtres au sein du magasin.
Un dernier point qu’il ne faut pas omettre, ce sont les capacités physiques du vendeur. Vendre en boutique requiert une certaine polyvalence. Cela veut dire que vous devez être capable de réaliser plusieurs tâches à la fois. D’aller d’un coin à un autre. Pour les grandes entreprises, cela peut équivaloir à franchir quelques escaliers ou centaines de mètres pour apporter au client ce dont il a besoin. C’est donc une fonction qui nécessite que le vendeur bénéficie d’une bonne condition physique. Tel est l’image du vendeur magasin.
Études pour devenir vendeur en magasin
Il est évident que les choses ne sont plus aussi faciles qu’il y a quelques années. Aujourd’hui, il faut faire avec les technologies de l’information. La conséquence est que pour se prétendre un vendeur en magasin, une formation est de mise. Les formations sont, dans la plupart des cas, accessibles sous deux aspects. Il y a le mode à temps plein et celui en alternance pour ceux qui ont d’autres occupations. Deux niveaux de formation se déclinent essentiellement.
Le niveau CAP
Cette formation débouche sur trois types de diplômes.
Il y a celui de l’employé de commerce multi spécialité. Vous êtes formé pour avoir plusieurs aptitudes qui vous rendent opérationnel à pratiquement tous les types de postes ayant rapport avec la vente en magasin.
Il y a la formation de l’employé spécialisé. Comme on peut le deviner, il s’agit de faire une option du type de vendeur que l’on souhaite devenir. Pour les déclinaisons, il y a l’option des produits de librairies et papeteries et presse, l’option des produits et des équipements courants, et celles des produits alimentaires. Il y a aussi l’option du service à la clientèle. Il en existe surement d’autres. Vous pourrez avoir des informations plus exhaustives chez votre formateur.
Le Niveau Bac
On parle ici du Bac pro. Cela vous oriente directement sur le chemin de la vente, pour faire le choix d’une formation de vendeur conseil en magasin ou dans un autre domaine, un bac pro en commerce peut vous êtes utile ; ou encore un bac pro en accueil, un bac pro en relation clients et usagers. Un bac pro vente en prospection et négociation et ou en suivi clientèle est aussi un atout. Mais on peut aussi, en dépit du fait de disposer d’une formation complète et d’un diplôme, bénéficier d’une formation interne chez l’entreprise qui vous embauche. Cette formation est plus axée sur les types de produits que la société vend.